Patrouille ? [Libre]

Alors que je m'étirai lestement devant le Promontoire, une envie soudaine me prit. Cela faisait peut-être une demi-journée que je n'étais pas sortie du camp, et ça me manquait. Je ne voulais pas sortir toute seule, donc je balayai la clairière d'un regard confiant. A qui pourrais-je bien demander ? Plusieurs chats se promenaient dans la clairière, mais aucun ne semblait prêt à m'accompagner. Très bien, je sortirai seule ! Je me dirigeai lentement vers l'entrée du camp en me remuant un peu. Pas question de lésiner ! Arrivée devant la plaine, je m'apprêtai à m'élancer lorsque j'entendis une voix m'appeler derrière-moi. Je me retournai avec nonchalance, me demandant qui pouvait bien m'appeler.

Hors RP:

Sacrifice de l'Acier revenait de la chasse avec deux lapins en gueule. Il les posa délicatement sur le tas de gibier pour aller chercher ceux qui restaient. Il sortit à la suite d'Abîmes du Désespoir. Trottinant d'une humeur mauvaise, il la héla:

-Abîmes du Désespoir !

Il la rejoint en quelques foulées dont le rythme était marqué par les cliquetis que produisait la patte d'acier du lieutenant contre le sol rocheux. Il arriva à la gauche de la guerrière puis répéta son nom.

- Pourquoi n'as tu pas demandé à quelques guerriers de venir avec toi ?

Il lui lança un regard noir. Ça allait bientôt être la mauvaise saison et elle partait chasser seule. Il leva les yeux au ciel et secoua la tête.

Je me retournai d'un bloc, les yeux lançant des éclairs. Qui était-il pour me parler comme ça ?! J'allais lui apprendre le respect, et plus vite que ça.

« Bonjour, d'abord, ça ne fait pas de mal. Qui est-tu pour me parler comme ça ?! Je n'ai à recevoir d'ordres de personne. Je ne suis pas partie chasser en quête d'un matou ronchon, alors, soit tu te calme, soit tu me laisse tranquille. Pigé ?! »

J'avais sorti ça d'une traite, l'air furibond. Ce n'était, mais vraiment pas, le jour de me provoquer. Je sais qu'il n'avait pas vraiment fait quelque chose de mal, mais sa façon de faire m'exaspérait au plus haut point. Je n'étais pas du genre à m'énerver ainsi, d'habitude, j'étais plutôt calme, mais les derniers événements faisaient que j'étais un peu sur les nerfs. Un peu...ou beaucoup. Je sortais les crocs au moindre titillement de n'importe qui. Je soupirai un bon coup avant de lui dire :

« Excuse-moi, je suis sur les nerfs en ce moment. Ca te dis de venir chasser avec moi ? »

Je n'avais pas spécialement envie d'aller chasser avec lui, mais c'était pour me faire pardonner. Je lui fis un signe de la queue avant de dévaler la pente, les pattes raides.

La féline était énervée. Il ne l'avait jamais vu comme ça. Il sautilla derrière elle. Lui était de bien bonne humeur, la chasse avait été bonne. Il passa devant la femelle et en trois bond arriva à l'endroit où il avait enterré ses proies. Il donna des coups de patte dans la terre la mettant délicatement sur le côté en prenant soin de ne pas en envoyer sur la guerrière furibonde. Il sortit un joli lièvre gras du trou et le prit dans la gueule pour l’enterrer plus loin. Le lièvre dans la gueule, il remarqua tout de même l'odeur d'un campagnol. Sa présence ici était anormale. Il posa le lièvre et s'approcha du campagnol. se dernier puait la maladie. Il devait le tuer. Il s'approcha à pas de loups et bondit sur le rongeur qui couina. Par réflexe, il commença à approcher sa gueule de l'animal mais se recula immédiatement. Il ne devait pas lui aussi attraper la maladie. Il tua donc le rongeur de sa patte d'acier. Il appela ensuite son amie:

-Viens voir ça !

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