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La Guerre des Clans
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Messages : 456 Date d'inscription : 17/11/2012 Age : 22
Votre Chat Âge: 32 lunes Rang RP: Avancé Sexe: Femelle
Sujet: Examen de Colly Lun 18 Avr 2016 - 19:14
Examen d'Esprit des Collines ~ Un jour j'irai en théorie, parce qu'en théorie, tout se passe bien. ~
Texte libre
Spoiler:
Il y a une différence entre avoir un rêve et rêver. C'est deux termes comprenant le même radical, mais loin d'être semblables. A partir du moment où quelqu'un a un rêve, certains disent que sa vie à un sens, tout devient plus intéressant. Mais une fois que le rêve est atteint, tout l'intérêt est perdu ? Il n'y a plus d'objectif à une vie, aussi insignifiante soit-elle ? C'est là que le verbe rêver prend tout son sens. Dans un rêve, c'est complètement différent. Chaque élément nous appartient, on peut tout modifier nous même, comme si c'était de la pâte à modeler. Un événement négatif ? On créé un retournement de situation pour le rendre mélioratif. On peut imaginer de nouveaux paysages, on a de nouvelles sensations, de nouvelles personnes... C'est tout de même un mystère, le rêve... Le plus intéressant, dans ce mot, reste cette sensation de liberté. Ce sentiment de pouvoir voler dans le ciel, comme un oiseau, une petite hirondelle, innocente, calme, libre, de frôler les nuages de ses ailes – qui deviennent nos ailes – charbonneuses mouchetées d'une couleur crème, voler en faisant de fluides mouvements avec ses membres supérieurs, profitant des articulations souples du corps pour faire quelques arabesques dans l'étendue bleu nuit qu'est le ciel lorsque l'astre lunaire daigne de se montrer, tout cela n'est, certes, qu'une illusion, mais qui semble tellement réelle. D'un coup de bec, l'hirondelle transperce les nuages et passe au-travers comme si ce n'était qu'une légère brume dans un paysage hivernal où même le feu se transforme en poussière. Et alors, lorsque l'on est au plus profond du sommeil, l'hirondelle vole de plus en plus haut, dans des battements d'ailes précipités. Elle s'acharne pour combattre la gravité, poussant tout son corps vers le haut, activant tous ses muscles pour atteindre la hauteur, trouver le second souffle à travers l'univers. Et maintenant, sous l'émerveillement des humains, l'hirondelle atteint l'espace, ondule entre les planètes comme si l'oxygène n'était plus rien, comme si l'univers était son terrain de jeu, ses terres, son monde. L'oiseau est monté haut dans l'espace, volant à une altitude inabordable pour un simple humain, tellement loin qu'au loin, il peut apercevoir les galaxies ; ces belles galaxies, si éloignées les unes des autres pour les hommes, elles-même composées de planètes, qui sont en fait des étoiles, scintillant de toute leur puissance, de toute leur âme, puisant leur ressource dans leurs propres terres cultivées par des formes de vies pures ou impures en fonction de leur comportement envers l'astre qui les héberge et les accueille. Certaines étoiles brillent de tout leur éclats, alors que certaines restent dans l'ombre. Sur le point de s'éteindre, elles deviennent presque invisible. Une goutte d'eau dans un océan, un brin d'herbe dans une prairie. Elles se font oublier lorsque leur gloire est passée, leurs années lumières glissant dans un trou noir guidant directement dans le néant. Si elles ne tombent pas dans l'un de ses trous noirs, elles quittent leur orbite, cassant brusquement leur mouvement régulier et tranquille au milieu des autres astéroïdes. D'une vitesse fulgurante, elles commencent à traverser l'intégralité de l'espace, comme animées par une passion irrépressible de voyager et de découvrir ce qui les attend. Elles sont happées par la gravité, attirée par une force incontrôlable qui les guide tout droit vers la Terre. Les humains voient ça comme une étoile filante, alors que ce n'est qu'une carcasse gazeuse et rocheuse, maintenant loin de son ancien éclat, dépourvue de vie, de magie qu'on ressentait en la regardant. Une météorite, qui plonge vers le sol, dépassant la couche d'ozone et affolant les gens les plus perspicaces qui se rendent compte du soucis. Mais on ne peut plus l'arrêter, alors que la fin de son existence dans l'espace approche, elle s'écrase sur la terre désertique, faisant voler poussière et sable, une marque indélébile, gravée pour l'éternité sur une nouvelle planète, immortelle.
Texte avec le sujet
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Plume d'Hirondelle Guerrier
Messages : 271 Date d'inscription : 01/02/2013 Age : 22 Localisation : Ici.. Ou là.
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Sujet: Re: Examen de Colly Dim 24 Avr 2016 - 16:41
Examen d'Écriture de Colly
Mélancolie
Elle avait le visage penché sur cette photo, à moitié déchirée et aux bordures brûlées. Le seul reste de l'incendie, et probablement la seule chose qui lui restait de son passé. Ses cheveux blonds, mi-longs et complètement raides, comme de la paille – mais en beaucoup plus souple – venaient fouetter son visage à cause des bourrasques de vent. Son visage était sombre, et certainement pas à cause des nuages qui voilaient le ciel, même si c'est ce que l'on aurait pu croire. Elle était assise sur un rocher, au milieu de la campagne. Son corps frêle montrait qu'elle ne voulait certainement plus vivre depuis longtemps, et son dos était voûté, alors que la vigueur de la jeunesse aurait dû se refléter sur sa silhouette. Le plus impressionnant, ce qui contrastait avec tout le reste, c'était sa tenue. Incroyablement claire et élégante. Un haut ample, de couleur beige, un débardeur à bretelles qui semblait emporté par la brise et qui flottait dans le vent. Une veste couleur crème, serrée près du corps mettait en valeur le peu de formes qu'elle avait. Une jupe patineuse de couleur saumon complétait l'ensemble, ses jambes nues qui terminaient par de simples chaussures fermées. Elle était fantastique par son allure et par son style, mais aussi par la contradiction qu'elle diffusait. Même un aveugle aurait compris qu'il y avait un problème et aurait été intrigué par cette fille. Elle était en haut d'une colline. Devant elle s'étendait un paysage vallonné où l'herbe bougeait au rythme du souffle du vent. Le soleil n'était pas là, les nuages voilaient la totalité de l'étendue bleue et recouvrait le sol d'une ombre menaçante, ténébreuse, et la pluie commençait à tomber dans une mélodie régulière sur le sol, comme des percussions intenses. Le bruit des feuilles qui se frottaient l'une contre l'autre représentait les instruments à cordes, la pluie les percussions et le vent représentait les instruments du même nom. Le tout formait un orchestre au milieu de nulle part, avec, comme chef, cette jeune fille, ici, sur son rocher. Une chanson qui l'effleurait comme une caresse, qui se diffusait et pénétrait dans ses oreilles doucement, délicatement, et la fille s'imprégnait de cette mélodie. Sur la photo qu'elle n'avait pas prit la peine de protéger se trouvait un œil, en noir et blanc. Le plus incroyable, c'était toutes les nuances qu'elle distinguait : malgré le fait qu'il n'y avait pas de couleur, elle pouvait se l'imaginer bleu, la fixant. Ses longs cils recourbés mettait en valeur l'ensemble. Ils ressemblaient au sien, mais ce n'était pas les mêmes. Ils étaient légèrement plus clairs, plus heureux, plus sages. On pouvait apercevoir quelques taches de rousseurs se diffuser vers la joue, délicates imperfections sur la représentation même de la beauté. C'était les yeux de sa tendre mère. Elle, toujours présente quand elle en avait eut besoin. Dans la joie comme dans les déceptions. C'était elle qui les créait, en même temps. Elle était un ange noire, une princesse diablesse. Elle représentait le paradis des enfers et l'enfer des paradis; incroyablement douce et sadique, un mélange entre sucré et acide. Sa fille avait toujours eut de l'amour et de la haine envers elle, des envies de meurtres comme des envies de câlins, et ces différences l'avait toujours empêché d'être complètement stable. Aujourd'hui elle en ressentait les séquelles. Néanmoins, n'étais-ce pas elle qui avait créé ce qu'elle était aujourd'hui ? Cette mère insupportable et adorable qui l'avait formée ? Elle jeta la photo, définitivement, priant pour qu'elle s'envole loin, et qu'elle soit supprimée par le temps, pour que personne ne tombe dessus, pour qu'elle soit la seule à l'avoir jamais vue, créée et supprimée. Et son regard captivant était encore posé sur elle, comme si un piège se refermait, comme si elle ne pouvait jamais être libérée du cruel lien du sang.
Étoile d'Éclipse Chef
Messages : 334 Date d'inscription : 23/11/2012 Age : 23 Localisation : Hum... Tu vois Saturne, là-bas? Bah c'est pas là
Votre Chat Âge: 47 lunes Rang RP: Non Défini Sexe: Femelle
Sujet: Re: Examen de Colly Dim 24 Avr 2016 - 19:46
Hey !
Je ne vais pas faire un long texte constructif, parce que moi et la critique, ça fait trois. x)
Alors, le niveau que je te donnerais est Avancé. Tu ne fais pas de fautes (Je n'en ai pas remarqué en tout cas) et tes textes sont assez longs. La seule raison pour laquelle je ne t'ai pas mis le niveau maximal, est qu'il y a toujours place à l'amélioration. ^^
J'avoue aussi que, quand j'ai fait le règlement de cet examen d'écriture, j'ai mis " Expert " pour que les gens cherchent toujours à s'améliorer.
Il faudrait encore attendre deux réponses, sauf si la prochaine personne qui juge est du même avis que moi. ^^
Plume d'Hirondelle Guerrier
Messages : 271 Date d'inscription : 01/02/2013 Age : 22 Localisation : Ici.. Ou là.
Sujet: Re: Examen de Colly Dim 24 Avr 2016 - 21:42
Je suis du même avis que Etoile d'Eclipse, je mettrais plutôt le niveau Avancé.
Le texte est bien construit, on ressent réellement le personnage. Tu arrives bien à décrire précisément chaque partie de ton paysage, sans oublier de détails, ce qui aurait enlevé le coté réaliste de la chose. Un gout d'amertume reste dans la bouche après avoir terminé la lecture.
Je corrige juste Eclipse : quelques fautes trainent par ci, par là, mais rien de grave, seulement des fautes d'inattention.